Les herbonautes

Voulez-vous devenir paléonaute ?

Exemples de spécimens de paléontologie, collection Péron du MNHN

Cette mission Paléonautes s'inscrit dans le cadre du déménagement des collections de paléontologie et de la future rénovation de la Galerie de Paléontologie du Muséum national d'Histoire naturelle.
Un programme ambitieux en préparation depuis de nombreuses années. Elle inclut la conservation préventivedes précieuses collections, leur classement et leur cartographie. Le transfert des collections de paléontologie a officiellement débuté mi-2019. Durant la phase 1 (août-décembre 2019), trois secteurs ont été déménagés : Invertébrés fossiles, micropaléontologie et poissons fossiles.

Chiffres clés :
> 4 à 5 millions de spécimens
> 15 000 bacs norme Europe
> 50 m linéaires de spécimens hors-normes
> installation d’une nouvelle typothèque des invertébrés fossiles (45 000 échantillons – 120 meubles)
> installation d’une nouvelle salle de micropaléontologie (100 m²).

Une nouvelle approche des missions herbonautes
L'élargissement à d'autres disciplines que les herbiers est aussi un défi. A nous de le relever. La méthodologie, les questions seront un peu différentes, et comme vous nous avons à nous roder. Nous avons certainement oublié des subtilités qui figurent dans ce catalogue.

Pourquoi un catalogue ?
Au lieu des images des objets, le catalogue de la collection est complet.

Les noms apparaissent en MAJUSCULES, les saisir en minuscules (sauf la première lettre, à l'exception de l'espèce qui est complétement en minuscules). Par ailleurs, les accents doivent être ajoutés pour les données de géographie ou les niveaux stratigraphiques.

La collection Péron dont nous vous proposons l'informatisation se trouvait dans les sous-sols de la Galerie de Paléontologie, elle est maintenant dans une nouvelle réserve sur le site du Muséum (l'îlot Buffon-Poliveau), à l'abri d'une crue de la Seine.

Les fossiles sont désormais rangés dans des bacs standards qu'une cartographie informatique fine permet de retrouver dans le dédale du nouveau système d'armoire mobiles. Le contenu des bacs n'est toutefois pas encore connu avec précision, c'est justement l'un des objectifs de cette mission Paléonautes.

Nouvel habitat de la collection Péron, désormais bien à l'abri

La collection Alphonse Péron

La collection de fossiles réunis par Alphonse Péron est arrivée au Muséum le 18 novembre 1908, quelques semaines après sa disparition (catalogue des entrées : 1908-36). Outre sa collection personnelle, elle comprenait également des échantillons de la collection léguée par Gustave Cotteau.

Cette collection renferme environ 50 000 échantillons qui ont été inventoriés sous la forme d’environ 12 000 fiches papier dactylographiées. Les échantillons correspondent principalement à des fossiles d’invertébrés marins récoltés en France, en Tunisie et en Algérie.

L’objectif de la mission est de faire connaître cette collection méconnue, d’identifier les spécimens types et figurés et de relancer les études sur ce fond paléontologique historique, témoin de l’activité scientifique de la seconde moitié du XIX^e siècle.

Il s’agit d’informatiser toutes les fiches dactylographiées afin de les verser dans la base de données du Muséum et donc de rendre publique les données issues de cette collection. Dans un second temps, une numérisation des spécimens sera engagée et leurs photographies seront rendues accessibles via le site internet du Muséum et le portail de l'infrastructure RECOLNAT.

Qui était Alphonse Péron ?

Intendant militaire

1900 — Correspondant de l’Académie des Sciences

1900—1908 — Président de la Société des Sciences historiques et naturelle de l’Yonne

1905 — Président de la Société Géologique de France

Alphonse Péron est né le 29 novembre 1834 à Saint-Fargeau dans l'Yonne et décédé le 2 juillet 1908 à Auxerre dans le même département.

Après des études secondaires au collège d’Auxerre, Alphonse Péron entra en 1853 à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr. Débuta alors pour lui en 1855 une vie errante, de garnison en garnison. Affecté en Corse en 1860, il y découvrit des fossiles qui décidèrent de la suite de son activité de naturaliste amateur.

Affecté ensuite en Algérie, il en profite pour étudier la géologie des environs d’Aumale et de la Grande-Kabylie. Promu capitaine en 1867, il est rappelé en métropole et est gravement blessé devant Sedan en septembre 1870. Guéri, il passe quatre ans à Montauban (1871-1875), contribue à l’étude géologique du Tarn-et-Garonne (1873), réalise des observations sur le terrain crétacé supérieur du Midi et collabore, avec Gustave Cotteau et Victor Gauthier, à la rédaction des Échinides fossiles de l’Algérie (1883-1891).

Reçu sous-intendant en 1875, il déménage successivement à Reims, Toul, Joigny et Troyes, puis à Bourges en 1883. Cette année-là il publie son Essai d’une description géologique de l’Algérie. Il rédige alors, en collaboration avec Victor Gauthier et Jules Lambert, des Notes pour servir à l’histoire du terrain de Craie dans le Sud-Est du bassin anglo-parisien (1887). De 1889 à 1893 paraît ensuite sa Description des mollusques fossiles des terrains crétacés…, recueillis par Philippe Thomas dans le Sud tunisien, puis, en 1896 et 1897, une étude sur Les ammonites du Crétacé supérieur de l’Algérie. Il entreprend alors ses Études paléontologiques sur les terrains du département de l’Yonne, dont il publie successivement les Céphalopodes et gastropodes de l’étage néocomien (1899), Les Nérinéidées des terrains jurassiques (1901) et Les Pélécypodes rauraciens et séquaniens (1905).

À la retraite, Alphonse Péron est admis au titre de correspondant de l’Académie des Sciences (1900), puis en 1905, il est élu président de la Société géologique de France.

Outils utiles

Une table de correspondance entre les nouvelles régions françaises, les anciennes et les départements figure à l'adresse:

https://www.qcmquiz.com/LISTES/Geographie/Regions.php

La signification des codes stratigraphiques :