Les herbonautes

Les Epipactis

Le genre Epipactis Zinn est constitué de 60 espèces environ, dont 14 en Europe, Afrique du Nord et Proche-Orient. Un très vieux nom, puisqu'il aurait été utilisé depuis la Grèce antique par Théophraste. Plus de 600 taxons (dont d'innombrables sous-espèces et variétés) ont été publiés en raison du zèle des orchidophiles!

Dans nos contrées ce sont des plantes qui aiment les lieux frais comme les sous-bois ou les milieux humides (E. palustris). Si la plupart des espèces sont en fleurs de juin à août, certaines (par exemple E. helleborine) pourront encore être admirées en septembre.

Moins célèbres que les Ophrys, ce sont des plantes attrayantes qui gagnent à être connues, en particulier en raison de la coupe pleine de nectard luisant que le labelle arbore et qui va tenter de nombreux insectes dont les syrphes délicates.

Morphologiquement, les Epipactis sont proches des Cephalanthera. Elle s'en distinguent par des fleurs non pedicellées et un ovaire non spiralé (bien que résupiné, c'est-à-dire qu'il a fait un tour sur lui même de façon à ce que le labelle se présente en bas).

Les caractères diagnostiques sont les suivants :

• Feuilles embrassantes et disposées le long de la tige
• Nervures marquées
• Fleurs en grappes  lâches, en général verdâtres, ou rouges à rougeâtres
• Labelle bipartite, nectarifère à la base, sous en forme de cupule.

Une mission ambitieuse

Avec plus de 2000 spécimens, souvent très anciens,la petite comunauté des herbonautes va gagner ses galons... La médecine du travail recommande cependant de dormir un peu la nuit...

Crédit photo :

Les photos sous creative commons sont :

Couverture : Epipactis helleborine (photo : J.R. Crelin)

Texte : 1ere photo : Epipactis muellerii (photo : Bernd Haynold)

           2eme photo : Epipactis veratrifolia (photo : Hans Stieglitz)

Compte-rendu  disponible sous peu.